Voisinage exécrable
On choisit pas sa famille... ses voisins non plus. On en parle moins, surtout pas dans les agences immobilières au moment d'acquérir une maison et pourtant... je suis affligée d'un voisin de la pire espèce, qui a commencé ses nuisances trois jours après notre eménagement (musique techno). Cela fait trois ans maintenant que les locataires des appartements voisins changent régulièrement, sauf lui, bien sûr. Hier soir une fois de plus j'ai du appeler la police, il s'est pris une amende et nous a ensuite copieusement insulté pendant une heure... alors que nous prenions soin de ne pas apparaître à la fenêtre.
Aucune parole n'atteint cet individu coutumier des excès d'alcool et d'autres produits illicites, supporter du PSG et raciste. Seul langage possible : la force... du droit. Nous allons porter plainte pour insultes, y compris à caractère raciste puisqu'il s'est laissé aller à un "sale juif". C'est tout dire du personnage.
Le faire expulser, c'est hors de portée, il paye son loyer et travaille... à Gaz de France. Nous essaierons d'obtenir de sa propriétaire qu'elle ne renouvelle pas son bail.
Le plus difficile, c'est de se sentir impuissant en dialoguant, en raisonnant. On se heurte à un mur de mauvaise fois et de bêtise, et on prend des insultes ordurières en pleine figure. La haine nait ainsi, de cette proximité non choisie, de ce lien existant malgré soi. Comme dans une famille. Je comprends mieux certains drames familiaux.