Et le candidat est...
Les "universités d'été" d'été des partis se résumeraient-elles à rétrécir le champ des hypothèses sur les candidats potentiels des uns et des autres à l'élection présidentielle ? Le traitement qui en est fait le laisse penser.
Est-ce l'obsession des politiques, celle des journalistes ? Des deux sans doute. De nous,pas vraiment. Mais qui s'en soucie. Ce qui compte, c'est qui comptera demain, et dès aujourd'hui bien se faire voir.
Je suppose que des idées,des projets de futurs programmes ont été exposés durant ces journées. Moi, ça m'aurait intéressée de connaître leurs projets, leurs débats d'idées. Mais peut-être qu'il n'y en a pas eu, ou alors, que les journalistes et les politiques ont pensé que ce n'était pas la peine de nous faire des explications de plus d'une minute trente.
Moi,ça m'aurait intéressée. Le(a) futur(e) président(e) aura sans doute sa personnalité. Mais elle pèsera bien peu par rapport aux questions qui nous préoccuperont dans deux ans, qui préoccupent le monde. Des questions qui exigent déjà des réponses : le vieillissement de la population, la formation et l'éducation, l'écologie, les relations commerciales avec les puissances émergentes, l'indépendance énergétique... Et ils croient encore qu'on votera pour le plus sympathique, le plus télégénique... en zappant sur les choses compliquées, importantes, oui, mais si ennuyeuses !
Si ça se trouve, oui, c'est ce qu'"on" fera. "On" en est bien capable.